Les Feus de la Mort (Pilote)
Opéra divertissant, contant la vie de Gladiateurs, Maîtres d’Armes et des personnes les côtoyant en dehors des arènes.
Sachez que toutes ressemblances avec des Gladiateurs ou Maîtres d’Armes existants, ou ayant existé sont purement faites exprès.
En espérant que vous passerez un agréable moment à le lire.
Raz’
Episode Pilote : La Cité des Arènes Eternelles.
Bienvenue dans la Cité des Arènes Eternelles. Bienvenue dans ce lieu où les combats de gladiateurs durent sans cesse, soirs comme matins, sous les cris de joie de la foule hystérique et des concitoyens qui s’égosillent du haut de leurs gradins. Devant eux, des femelles et des mâles de toutes races, ne vivant que dans un seul but : Se Battre. Et ces combats, sachez le, rapportent du prestige aux vainqueurs, de la souffrance pour les vaincus et de l’or pour leurs Maîtres d’Armes…
Tout ceci n’existerait point sans l’Oracle et ses fidèles conseillers (Thorn, Zara, Lady…), Grands Seigneurs de ces lieux, administrateurs de tout ce qui doit être, et grands pourvoyeurs des Arènes Eternelles. Ils ont permis à de nombreuses espèces de venir se battre dans la Cité, et à d’autant plus de Maîtres d’Armes venant d’une multitude de monde et de plans astraux, de venir s’enrichir grâce à ce que l’on appelait dans l’antique Cité de Rome : Les Jeux du Cirque.
L’Oracle et ses sbires ont, dans leur grande bonté, assuré régulièrement diverses loteries et autres jeux afin d’amuser leur bon peuple, qui, pour les remercier, envoie sans cesse des guerriers et des guerrières farouches, luttant à corps perdu dans les Arènes Eternelles. Avant de franchir les portes les menant bien souvent à un funeste destin, tous profèrent la phrase rituelle : « Avé Oraculum, Morituri te salutant », et se jettent ensuite dans les arènes pour y faire couler à flots le Sang, l’Or et le Platine Rutilant©, pour la plus grande joie de tous.
C’est dans ce contexte que commence notre histoire. L’ancienne génération de Gladiateurs, tels Elvig, Grumble, Léhaïa où Hrun, a fait doucement place à de toutes jeunes recrues rêvant d’or, de gloire, de prestige ou de liberté, dans les Arènes Eternelles de cette nouvelle Cité : La Vaihun. Parmi ceux-là, un jeune inconnu se présenta aux portes de la ville : Sirven, issue de la tribu Nordique des Eye-Scream.
Ce jeune humain à la blonde chevelure, tombant en cascade sur son dos gracieusement musclé, appartient à la proportion de combattants demeurant libres, qui viennent se battre dans la Cité Eternelle pour l’argent. Son but n’est pourtant point vénal, l’or qui accumule sert à nourrir son peuple, qui souffre de famine due à un froid de plus en plus intense au fil des années…
Sirven a donc répondu à l’appel des Arènes Eternelles qui cherchent toujours du sang neuf afin de donner du pouvoir à Création, et à l’Oracle par son intermédiaire.
Recruté par Joackim l’Ancien, un vieux Maître d’Arme traînant une patte folle, l’humain put rapidement démontrer ses talents au combat au sein de son équipe au nom ridicule : Les Pourfendeurs de l’Ancien. Rapidement, ne portant qu’un pagne lors de ses premiers combats en arènes, la peau blanche de ce beau jeune homme prit une belle teinte dorée, s’harmonisant avec une musculature de plus en plus développée. Le torse nu, ses cheveux voletants au gré du vent, et ses poings ou son bâton ravageants ses adversaires, Sirven passa rapidement de l’anonymat à la gloire. Pour cause ? Non content de faire des victimes, il n’est pas rare de le voir traverser la moitié d’une Arène pour venir prêter main forte à l’un de ses camarades de combats.
De parts ses actions, Sirven devint rapidement un membre indispensable et apprécié par l’ensemble de ses compagnons d’armes, aidant ainsi son équipe à progresser rapidement. Devenu complice avec le Minotaure Argos, et le Nain Shmik, ce trio bien rodé fit trembler plus d’une fois leurs adversaires. Et même s’ils ont déjà été bien souvent confrontés aux griffes de la Mort, la magie des Arènes Eternelles a toujours été là pour les ramener à la vie.
En dehors des Arènes, le jeune humain est également apprécié. Non pour ses Faits d’Armes, mais plutôt pour la gentillesse émanant de lui dès qu’il ressort des arènes, et qui fait l’unanimité auprès des soigneuses, des instructeurs, et du personnel technique.
Gravissant au fur et à mesure les marches de sa réputation, le bel Apollon Humain dispose de tout ce qui pourrait faire un gladiateur heureux, tout… sauf l’amour. Bien que guidé par un Maître rigoureux mais juste, il pourfend maintenant ses adversaires avec sa Hache de Bataille et pare les attaques subies avec son Grand Bouclier de Fer.
En peu de temps, Sirven et ses comparses devinrent vite les bêtes noires de bon nombre de gladiateurs, et même quand ils finissent enfin par lui répandre sang et tripes aux sols, c’est au prix de nombreuses victimes l’accompagnant…
Ainsi donc, cet humain qui reste encore inconnu, profite des avantages de la vie d’un gladiateur libre. Un modèle pour ses amis, un cauchemar pour ses ennemis, un bonheur pour son Maître d’Armes, et une idole inaccessible pour ses plus grands Fans, car Sirven n’est pas du genre à profiter de sa position. Que fait-il pour qu’on le remarque ? Il reste par exemple souvent seul dans les arènes, assurant la retraite de ses compagnons. Ne bravant que son courage, il s’impose souvent comme le dernier rempart devant l’assaut ennemi. Usés par les combats, à la limite de l’effondrement physique, il tient coûte que coûte jusqu’à y laisser la vie. Se battre ne lui fait pas peur, c’est un guerrier farouche, supportant la chaleur comme le froid, cela, dû à son héritage familial.
En ce jour, Sirven et ses compagnons se battent dans la Grande Arène. Alors qu’une fois encore, il assure la retraite des ses amis Argos et Shmik qu’il avait rejoint en cours de combat, il a l’occasion d’observer au loin une tornade de poussière. Celle-ci est vraisemblablement provoquée par un combattant qu’il ne distingue pas de sa lointaine position. Intrigué, et ressentant l’envie de relever un nouveau défi, il va a sa rencontre, une fois ses amis dans leurs quartiers.
Celui qui va être son futur adversaire se tient debout, entouré d’un groupe de gladiateurs en train de se regrouper. Il porte une armure d’écaille, cintrant un corps athlétique et harmonieux, définissant vraisemblablement des origines Elfiques. Mais cela est impossible à confirmer, puisque le guerrier porte un heaume lui cachant entièrement le visage.
Ce farouche gladiateur se bat avec deux katanas, qu’il tient en position inversée, les lames longeant ses avant-bras. Sous les yeux de Sirven, il effectua une danse mortuaire, soulevant à nouveau le sable de l’Arène. Rapidement, les gladiateurs l’entourant tombèrent aux sols, leur sang rougissant le sable de la Grande Arène.
Maintenant débarrassés de ces petits gêneurs, ils se retrouvent seuls, face à face. Le guerrier nordique et le mystérieux combattant se saluèrent alors sous les cris frénétiques de la foule en attente d’un magnifique spectacle. Mais l’adversaire de Sirven se mit à l’attaquer sans crier garde ! Faisant chanter ses lames aux grès de ses mouvements, il forca dans un premier temps le grand nordique à encaisser ses attaques avec son tout nouveau bouclier. Celles-ci tombèrent rapidement les unes après les autres ! Sirven étant comme à son habitude torse nu, la moindre attaque qui irait au but pourrait lui être fatale ! Alors que la foule hurle son plaisir, l’assaut du guerrier mystérieux faiblit, et le gladiateur humain passe à la contre-attaque. Etant plus fort que son adversaire, il parvient à repousser au fur et à mesure son ennemi qu’il commence à dominer physiquement. Plus par goût du jeu que par désir de vaincre son digne adversaire, il utilisa à ce moment une vieille technique que lui avait appris son père : il effectue une feinte avec sa hache flambante neuve pour asséner un coup de bouclier dans la tête de son adversaire. Le coup n’est pas fait pour faire mal, mais pour éjecter le heaume de l’inconnu, qui retombe quelques pas derrière eux…
Sirven se met alors en position défensive, et relève doucement les yeux pour contempler le visage de son spectaculaire adversaire…
PAR TOUS LES DIEUX !!!
Le jeune homme est complètement bluffé. Celui qu’il avait pris pour un combattant… est en fait une combattante ! Une demi-Elfe de toute beauté… La plus belle femme que Sirven n’ai vue jusqu’à présent, et la plus redoutable, puisqu’elle profite de sa surprise pour riposter à son tour…
Raz’