Le Temps Réel en Arène (T.R.A.)
Depuis un petit moment déjà, le Temps Réel en Arène nous est parvenu. D’abord sur la Bêta puis sur la V1. Par toutes sortes d’incantations et d’offrandes à d’illustres dieux (NDLR: danses tribales en pagne au menu, on précisera que l’Oracle a tenu à garder son masque), l’Oracle et ses acolytes ont obtenu la bénédiction des dieux et nous ont offert le Temps Réel en Arène.
Pour vous faire découvrir le Temps Réel depuis les arènes, nous avons demandé à un habitué des terrains sablonneux de nous rejoindre : je vous présente Roger.
« - Bienvenue Roger !
- Merci, on peut le boire l’apéro là ?
- Euh à la fin Roger on est en pleine interview. Pouvez-vous me dire tout ce que vous en savez ?
- Euh… Bon alors commençons par le commencement. Le Temps Réel en Arène comment on s’en sert ?
- Rien de plus simple, j’ai vu faire mon entraîneur ! Il suffit de se rendre au guichet des arènes et de poser une petite signature dans un livre, et hop vous bénéficiez du Temps Réel en Arène (NDLR: On notera T.R.A. pour écourter les phrases) !
- Et qu’est-ce qui arrive au juste après la signature ? Tout change pour vous ?
- Ah oui, c’est très changeant ! Par exemple, avant, on devait compter dans sa tête longtemps jusqu’a l’heure de l’apéro, maintenant, on a plus besoin de compter dans sa tête, on a un joli cadran solaire dans toutes les arènes !
En plus avec le T.R.A., plus besoin de fonctionner comme avant pour voir les copains se déplacer.
- Comment ça comme avant ?
- Euh ben ouais ! Avant on pouvait pas inviter les copains à prendre l’apéro comme ça, ni même voir les charognards qui s’approchaient pour essayer de vous siffler la bouteille.
Non, on avait recours à une technique bien spéciale, on appelle ça le stroboscope !
- Ah oui ça devait pas être évident tous les jours ! Vous pouvez m’en dire plus sur cette fameuse technique ?
- Mais très certainement. Avant, le seul moyen de détecter les mouvements des autres était donc cette fameuse technique du stroboscope. Il fallait battre des paupières le plus vite possible pour suivre au mieux les déplacement : moins tes paupières étaient rapides, et plus t’avais de chances de te faire sortir d’arène sans avoir opposé de résistance ! Ou pire encore, on te vidait ton verre et tu ne t’en apercevais même pas !
- Ah effectivement, technique ingénieuse mais à double tranchant non ?
- Exact, d’une part on pouvait capter les mouvements adverses mais d’un autre côté, bonjour les crampes de paupières, les yeux révulsés ou encore les crises d’épilepsie ! Non, la technique du stroboscope n’était pas de tout repos, mais pour ma part ça va. Au pire je m’en tirais avec une migraine, d’ailleurs c’est pratique ça en pugi, tu sens pas la douleur quand tu met un coup de tête…
- En effet, on pouvait tomber avant d’avoir reçu un coup. Remarquez, ce n’est pas plus mal pour certains.
Et maintenant que pouvez vous nous dire sur vos impressions du T.R.A. après l’avoir expérimenté pendant quelques semaines déjà ?
- Pas de doute, c’est vraiment pratique ! On peut regarder en même temps qui on va attaquer et qui est susceptible de nous attaquer ! De même, on peut prendre le temps d’appeler un pote pour l’apéro. Combien de fois j’ai loupé un apéro parce que mes paupières étaient fatiguées au bout de ma deuxième entrée en arène de la journée ? Maintenant, avec le T.R.A. j’en ai pas loupé un seul et ça c’est génial !
- Très bien, merci Roger de nous avoir fait partager votre expérience et vos conseils, toute l’équipe vous souhaite de bons combats…Pardon, apéros en arène…
- Mais de rien, c’était avec plaisir ! D’ailleurs, en parlant d’apéro, on s’en fait un ? ”
Hrothgar